Faire le tri dans le placard à pharmacie est essentiel, médicaments périmés ou traitement terminé, ayons le réflexe de recycler nos médicaments.
Chassons de notre esprit l’idée de les jeter à la poubelle, dans l’évier ou les toilettes : ils risqueraient d’être ingérés accidentellement par un enfant ou un animal ou serait susceptible de polluer les nappes phréatiques.
Le bon geste consiste à rapporter suppositoires, patchs, ovules, comprimés, gélules, poudres, sirops, solutions, aérosols, sprays, pommades, crèmes gel et autres médicaments non utilisés (MNU) dans une pharmacie. L’association Cyclamed les collectera puis les valorisera à des fins énergétiques.
Les pharmaciens ont en effet l’obligation de collecter gratuitement les médicaments à usage humain non utilisés rapportés par des particuliers.
Mais avant de réaliser cette bonne action, pensons à les séparer de leurs emballages en carton et notices en papier qui, eux, seront à trier par nos soins dans la poubelle jaune ou les conteneurs de tri.
Trier et ramener ses médicaments périmés ou non utilisés permet de préserver l’environnement et de limiter les risques d’accidents domestiques. En effet, sur ce dernier point, conserver des produits périmés présente un danger pour nous et nos proches. C’est particulièrement le cas pour les jeunes enfants qui peuvent être exposés à des risques d’intoxication, notamment si l’armoire à pharmacie est à leur portée.
Jeter ses médicaments à la poubelle ou dans les toilettes comporte également des risques environnementaux : ils peuvent polluer la nature, les décharges ou encore les nappes d’eau souterraines et en surface. Rapporter ses médicaments à son pharmacien, c’est aussi réaliser un geste citoyen pour préserver la planète.
Une fois nos médicaments périmés ou non utilisés ramenés chez notre pharmacien, ils sont pris en charge par l’association Cyclamed. Une des 55 unités d’incinération prévues à cet effet en France récupère ensuite les médicaments. L’énergie récoltée par l’incinération sert ainsi à produire de l’électricité.
Depuis 2009, les médicaments périmés ou non utilisés ne peuvent plus être envoyés dans les pays du Tiers-Monde comme c’était le cas auparavant. L’Union européenne et les organismes d’aides favorisent l’envoi de médicaments neufs, à la traçabilité connue, pour des raisons sanitaires.
Selon les chiffres de l’association Cyclamed, 80 % des Français ont le réflexe de ramener leurs médicaments auprès de leurs pharmaciens. Un chiffre très encourageant. En 2015, ce sont ainsi plus de 12 tonnes de MNU qui ont été récupérées et incinérées pour produire de l’énergie.
Hormis ceux dont on a besoin régulièrement et de la trousse d’urgence pour faire face aux petits accidents, prenons l’habitude de rapporter ce qui reste de nos médicaments à la pharmacie.
Concernant les seringues et aiguilles utilisées par le patient lui-même pour traiter sa pathologie (les DASRI : Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux des Patients en Auto-Traitement), il faut les mettre dans des boîtes à aiguilles sécurisées, inviolables, distribuées gratuitement par les pharmacies.
Il faut les rapporter, bien à part, hors du sac des médicaments, dans certaines pharmacies.
Sources : Cyclamed.org, Matmut.fr
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